domingo, 3 de junho de 2012

Aphrodite

Aphrodite 

Représentait à  la fois l’amour sacré et l’amour profane




Deux grandes traditions mythologiques traitent de la naissance d’Aphrodite, et on les retrouve dans les épithètes généralement accolés aux noms de cette déesse. Certains la décrivent comme fille de Zeus et de Dioné. Fruit des escapades amoureuses du roi des dieux, elle incarnait l’attirance sexuelle et l’amour physique.

L’autre tradition en fait l’aînée de tous les Olympiens. Fille d’Ouranos, premier dieu céleste et survivant des âges les plus reculés. Dans cette tradition, elle représente l’aspect sacré de l’amour. Quand Cronos émascula son père Ouranos, il jeta ses parties génitales dans la mer. Là , sa semence se mêla à  l’écume, et de ce contact naquit Aphrodite. Ce nom même signifie « née de l’écume« . Les marées et les vents, dont Zéphyr, la poussèrent doucement vers le rivage de l’île de Cythère, puis, de là , à  Chypre o๠elle fut élevée par les Heures.


Aphrodite représentait à  la fois l’amour sacré et l’amour profane. Déesse du mariage, elle était également celle des Prostituées. Elle incitait les épouses à  l’adultère, mais les encourageaient , dans le même temps, à  la fidélité et à  la chasteté. Les punitions qu’elle infligeait était redoutables, mais elle était généreuse dans récompenses. Ces aspects ambigus et contradictoires témoignent de ses origines imprécises. Maîtresse de la procréation, et, donc, de l’avenir de la civilisation, elle se complaisait en même temps dans la trivialité et l’obscénité.


Aphrodite était probablement la plus vénérée de toutes les déesses de l’Olympe, car chacun savait  que, sans sexe et sans amour, l’avenir de l’humanité et tout simplement la vie serait incertains. Déesse de l’Amour, elle était aussi celle de la Beauté, de l’Élégance, du Plaisir, de la Grâce et des Bonnes Relations sociales. En outre, elle était déesse du Rire, et la comédie relevait de son aimable autorité. La rose, le myrte et la pomme lui était consacrés, ainsi que la colombe, le cygne et le moineau. Ces oiseaux se partageaient l’honneur de tirer son char. Dans ses temples, on pratiquait la prostitution rituelle et des sacrifices sanguinaires. Les plaintes n’étaient donc pas rare pour protester contre les débordements qui se produisaient lors de certaines cérémonies.


Lorsque les Olympiens gagnèrent la guerre contre les Titans, ils l’emmenèrent sur l’Olympe, o๠les dieux, émus par sa beauté, l’accueillirent comme une des leurs.


Aussitôt, Aphrodite éveilla dans le regard des dieux de la divine assemblée des lueurs de désir… et dans le cœur des déesses un sentiments de convoitise. Sà»re de son pouvoir de séduction, la jeune déesse ne rêvait que d’une seule chose : épouser un dieu jeune et beau pour former un couple parfaitement assorti.


Mais c’était compter sans la jalousie d’Héra qui, bouillonnant de rage après avoir aperçu un éclair de convoitise dans les yeux de Zeus, décida que son fils Héphaïstos fera un parfait époux pour Aphrodite. Imaginez la déception de la belle Aphrodite lorsqu’elle découvrit son soupirant, le plus laid des dieux !


La ceinture d’Aphrodite :


Héphaïstos forgea à  Aphrodite une ceinture dorée. Loin de n’être qu’un accessoire, cette ceinture détenait tous les attraits qui rendait une femme   non seulement séduisante mais aussi irrésistible : un ravissant sourire, un parler savoureux, un soupir expressif, un silence éloquent et un regard envoà»tant.


Héra elle-même, qui fréquenta peu Aphrodite, lui emprunta cette ceinture pour ranimer le désir de Zeus à  son égard et pour le détourner des malheurs de la guerre de Troie.


Cette ceinture était si puissante que lorsque Aphrodite la portait, Héphaïstos lui pardonnait toutes ses infidélités.


http://www.ilovemytho.com/les-divinites/les-divinites-olympiennes/aphrodite-2

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