segunda-feira, 22 de outubro de 2012

Programmation - St Antonin

Arthur Ferrari Chanson Pop Jazz



Arthur Ferrari a composé sa propre couleur, faite de poésie et de mélodies envoutantes qui se prolongent sans complexe pour le simple plaisir de la partie instrumentale.
C’est une ballade onirique à laquelle nous convient Arthur Ferrari et ses musiciens. 
Si l’on se retrouve dans un bain à bulles de mots entre une chambre à air et un cow-boy, il ne faut pas s’étonner il faut juste se laisser aller.
Arthur sera à Saint Antonin dans le cadre d’une résidence d’artiste du 22 au 26 octobre 2012


*Arthur Ferrari : le vendredi 26 octobre 2012 de 21:00 à 23:30 - lieu :
Salle des Thermes Saint Antonin Noble Val
Tarif unique : 5€
http://www.saint-antonin-noble-val.com/Arthur-Ferrari.html

domingo, 21 de outubro de 2012

Vin et Poissons

Vin et Poissons


Les alliances mets vins autour du poisson se feront majoritairement avec un vin blanc. En effet, le poisson est riche en protéines qui fondent l’acidité des vins blancs. A la différence des protéines de la viande, celles du poisson ne peuvent adoucir les tanins du vin rouge. Dans le choix du vin, on tiendra compte de l’origine du poisson, s’il est d’eau douce ou de mer et bien sûr du type de préparation (cru, fumé, frit, poêlé, rôti ou encore bien grillé). On réservera les vins rouges pour des poissons cuisinés en sauce à base de vin comme un Cabillaud sauce vigneronne avec un vin rouge de Loire comme un Chinon.
Quel vin avec le poisson cru et le poisson fumé 

Le poisson cru (sushi et sashimi) appelle des vins primaires aux notes d’agrumes. L’acidité franche du vin apportera de la légèreté à l’accord. Optez pour des vins blancs de Loire comme des sauvignons de Touraine, des vins de Bourgogne comme des chablis 1er cru ou encore de jeunes Rieslings alsaciens. Le poisson fumé quant à lui, demandera des vins au bouquet expressif et assez goûteux comme un Gewürztraminer Alsacien.
Quel vin avec les poissons cuisinés 

Le poisson peut-être cuisiné de différentes manières. Le nombre d’accords mets vins est presque illimité.

Sur des grillades ou des poissons frits, on servira des vins blancs suffisamment aromatiques et suaves tels que les vins de Provence comme Cassis ou Côtes de Provence ou encore des vins blancs de la rive gauche à Bordeaux comme des Graves. Un merlan frit à la chair fondante et à la peau craquante se mariera bien avec un vin blanc du Languedoc, assez fringuant, comme un Picpoul-du-Pinet, pour un accord par complémentarité acidité/gras.

Sur des poissons en sauce, Il est préférable de servir des vins suffisamment gras pour faire écho à la douceur du plat. On s’orientera vers des vins de Bourgogne tels que Meursault ou encore Beaune 1er cru ou des vins blancs du Bordelais légèrement boisés tels qu’un Bordeaux Supérieur, un vin de Pessac-Léognan ou de Graves.

Sur les poissons d’eau douce, à la chair plus délicate et à la saveur plus fine, le choix du vin est particulièrement important. Privilégiez des vins blancs droits et typés qui rehausseront le goût du plat. Optez pour des appellations comme Savennières et Anjou blanc Vieilles vignes en Val de Loire ou Chassagne-Montrachet et Corton-Charlemagne en Bourgogne. 

http://www.ideevins.com/types-plats/vin-et-poissons.html

Dégustation : L'art de la bonne température

L'art de la bonne température


À chacun ses plaisirs et ses préférences, et une seule règle de conduite : fuir comme la peste les avis péremptoires qui enferment le plaisir. Cependant, si on veut vraiment mettre en valeur les vins qu'on a soigneusement choisis pour ses convives, il importe de suivre un certain nombre de principes. En font partie le choix de verres adaptés, l'aération à l'avance (débouchage ou carafage), et par-dessus tout le respect scrupuleux des températures idéales préconisées pour le service de chacun d'eux. Sachant que, dans une pièce à 20° de température ambiante, ils vont gagner 2° dans le verre en quelques minutes à peine.
On servira donc à :
6/8° : les champagnes bruts sans année et blancs de blanc, vins blancs secs jeunes ;
8/10° : les champagnes millésimés et cuvées de prestige (blancs et rosés), vins blancs matures (plus de 5 ans) ;
10/12° : les très vieux champagnes, vins blancs complexes et âgés (grands crus d'Alsace, de Bourgogne et du Bordelais, appellations de la Vallée du Rhône et de la Loire) ;
12/14° : les vins de dessert liquoreux et moelleux (sauternes, pacherencs du Vic-Bilh, vendanges tardives d'Alsace, coteaux-du-layon, vins de paille...), vins jaunes de type oxydatif (vin jaune, château-chalon, marsala, xérès amontillado...) ;
14/16° : vins rouges légers (gamay de Loire, beaujolais nouveau, pinots noirs jeunes, dolcetto d'Alba...) ; vins mûtés à l'alcool (portos, banyuls, maury, rivesaltes, rasteau, beaumes-de-venise...) ;
16/18° : tous les autres vins rouges.
Mieux vaut servir trop frais que trop chaud. Dans le premier cas, le vin arrivera rapidement à température idéale, dans le second il n'y aura guère d'autre recours que les glaçons. Pour amener les bouteilles à température, les placer à l'avance dans un seau à champagne rempli d'eau fraîche et de quelques glaçons. Veiller alors à ce qu'elles soient immergées jusqu'au bouchon. Pendant le repas, elles seront systématiquement replacées au frais après chaque service. Attention aux verres : exposés au soleil d'une terrasse le temps d'un apéritif qui dure un peu, ils seront vraiment très chauds au moment où on versera le vin. Mieux vaut les apporter sur la table au dernier moment, et peut-être même les rafraîchir auparavant. Préférer un thermomètre à vin classique à plonger dans le goulot ou dans le verre, plutôt que les gadgets qui mesurent surtout la température de la paroi de la bouteille.


http://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/conseils-pratiques/o33229-degustation-l-art-de-la-bonne-temperature

Bibliovino

                                                       Bibliovino

A chaque vendange, ça ne loupe pas, les éditeurs livrent leurs leçons de dégustation. Parmi les guides, nouveaux ou millésimés, qui foisonnent en ce moment chez les libraires, Bibliovino vous en conseille trois. Trois approches différentes mais qui ont toutes en commun 1) d’avoir su se mettre à l’écoute du lecteur, 2) d’être parvenues à désacraliser la dégustation.


Désinhibant

Le néophyte, en général, n’ose pas dire ce qu’il ressent, ni poser de questions sur le vin qu’on lui sert de peur de passer pour un parfait idiot. Vous vous reconnaissez ? Alors, Le vin sans complexe*, de Sandrine Audegond et Olivier Thiénot, est le basique qu’il vous faut. Ses auteurs, deux professionnels intervenants à L’école du vin, n’hésitent pas à mettre les pieds dans le plat et à donner des réponses simples sans être simplistes. En 5 modules et 28 leçons, ils offrent une approche progressive, pratique, de la dégustation et de l’univers du vin.
Le + : la maquette, pensée avec bon sens et clarté.
Démocrate

Dans un style pour le moins cursif (75 pages seulement !), Savoir déguster le vin**, se charge de nous rappeler que comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous sommes des dégustateurs nés. Tout ce qu’on éprouve au contact d’un vin se trouve, déjà, en nous et autour de nous. Il suffit de faire les liens ad hoc pour devenir un fin dégustateur. Un talent "qui n’est pas réservé à une élite" martèle l’hédoniste François Martin. Précis, son guide (paru en 2008) nous encourage à faire toute confiance à nos sens.
Le + : un chapitre décode les défauts du vin. Goûts de "bouchon", d’"écurie", de "pomme blette", etc, n’auront plus de secrets pour vous !
Excitant

Maquette élégante, féminine, plume trempée dans l’encre de la passion, avec ses Leçons de dégustation***, Emmanuel Delmas réussit à nous mettre l’eau à la bouche. Son credo : le vin nous parle, écoutons-le ! Le goûter, se familiariser avec les cépages, les terroirs, sont autant d’histoires qu’il nous raconte dans un style fluide et vivant. L’ambition de cet ex-sommelier, aujourd’hui consultant indépendant, faire de nous des amateurs affranchis et épanouis.
Le + : un conseil "en or" qu’il tient de Bruno Quenioux, homme de vin, fondateur de la cave Philovino à Paris : "mâchez ce que vous buvez !". Lisez et vous comprendrez pourquoi. Essayez et vous verrez la différence !

  • Le vin sans complexe de Sandrine Audegond et Olivier ThiénotAlbin Michel, 23,90 euros
  • ** Savoir déguster le vin de François Martin, Féret éditions, 12 euros
  • *** Leçons de dégustation, d'Emmanuel Delmas, Editions de La Martinière, 15,90 euros